Merci pour ces précisions.
Alors l'article est bien, mais ce n'est pas une source, pour avoir lu plusieurs ouvrages sur Beethoven, je n'en ai pas le souvenir. Et j'ai suffisamment, de par mes lectures et études, entendu des citations légendaires dont on ne trouvait aucune source. Sur Yt je ne compte même plus les affirmations de ce genre. Je ne dis pas que c'est faut, mais j'aime toujours avoir le contexte d'une citation, ainsi que ça source. Car souvent, Schiller a dit ceci ou cela, sachant les relations plus que discutables, je reste dubitatif.
Dans vos messages il y a une contradiction : Chopin c'est pour les grands pianistes, mais Beethoven le métronome est inutile pour les grands pianistes/musiciens ? Mais alors, on l'utilise quand ? L'article indique plus ou moins le contraire, car "l'assurance et la justesse" sont quand même plus présentes chez les musiciens avec une bonne expérience.
Je ne relèverai même pas Berlioz dont nous connaissons son caractère et sa propension à critiquer pour critiquer. D'ailleurs, il faudrait revoir ses critiques sur le manque des orchestres justement à tenir le tempo.
Évidemment, il n'y a pas une façon de voir, mais de par mon expérience, tous les élèves sans exception qui n'ont jamais ou très peu travaillé au métronome étaient particulièrement faibles en rythme, pas mauvais pianiste, mais dès que cela devenait un peu compliqué le niveau s’effondrait et particulièrement en 4 mains où "la pulsation naturelle" ne tient plus le coup avec un accompagnement.
Le métronome... et après ?
Re: Le métronome... et après ?
Sibmol/Gilles, professeur de piano/solfège/harmonie.
Le Cahier du pianiste : Le SITE / La chaine YOUTUBE / La BOUTIQUE / Le DISCORD
Le Cahier du pianiste : Le SITE / La chaine YOUTUBE / La BOUTIQUE / Le DISCORD
-
- Novellus
- Messages : 11
- Enregistré le : 01 juin 2023, 12:11
Re: Le métronome... et après ?
Bonsoir,
Oui, l'article n'est pas une source, je ne l'ai cité que pour info, car je l'ai trouvé riche d'enseignement. Je cherche la source originale - en allemand - dès que je la trouve, je vous dis, ça peut intéresser les lecteurs.
Il n'y pas de contradiction du tout, de mon point de vue : le métronome sert à montrer un tempo, et peut être un outil de travail pour les musiciens déjà avancés, et qui ont au moins résolu leur problème rythmique s'ils en avaient, ou qui n'ont aucun problème majeur de ressenti de pulsation.
On peut faire des exercices sophistiqués avec un métronome sonore, uniquement avec des musiciens qui sont déjà bien à l'aise avec la pulsation, je précise toujours, contrôler un tempo, noter le tempo d'une composition.
J'ajoute que le son du métronome, qui est une machine parfaite, va surtout perturber un musicien débutant qui n'est pas naturellement "bon en rythme". C'est lui ajouter un stress, une pression, une injonction de perfection. Perfection qui, si elle était atteinte, ne serait ni intéressante sur le plan musical, ni souhaitable sur un plan purement humain. La musique est vivante, et il 'n'est pas souhaitable de toujours jouer avec une rigueur métronomique.
D'un point de vue pédagogique, il existe des solutions assez simples, sans métronome, pour permettre à un musicien de retrouver sa pulsation naturelle. Y compris dans une musique avec accompagnement, où le travail consiste non pas à se caler sur une machine, mais à synchroniser les pulsations naturelles des deux - ou plus - musiciens. Je précise que j'ai 40 ans de carrière d'accompagnement au piano.
Oui, l'article n'est pas une source, je ne l'ai cité que pour info, car je l'ai trouvé riche d'enseignement. Je cherche la source originale - en allemand - dès que je la trouve, je vous dis, ça peut intéresser les lecteurs.
Il n'y pas de contradiction du tout, de mon point de vue : le métronome sert à montrer un tempo, et peut être un outil de travail pour les musiciens déjà avancés, et qui ont au moins résolu leur problème rythmique s'ils en avaient, ou qui n'ont aucun problème majeur de ressenti de pulsation.
On peut faire des exercices sophistiqués avec un métronome sonore, uniquement avec des musiciens qui sont déjà bien à l'aise avec la pulsation, je précise toujours, contrôler un tempo, noter le tempo d'une composition.
J'ajoute que le son du métronome, qui est une machine parfaite, va surtout perturber un musicien débutant qui n'est pas naturellement "bon en rythme". C'est lui ajouter un stress, une pression, une injonction de perfection. Perfection qui, si elle était atteinte, ne serait ni intéressante sur le plan musical, ni souhaitable sur un plan purement humain. La musique est vivante, et il 'n'est pas souhaitable de toujours jouer avec une rigueur métronomique.
D'un point de vue pédagogique, il existe des solutions assez simples, sans métronome, pour permettre à un musicien de retrouver sa pulsation naturelle. Y compris dans une musique avec accompagnement, où le travail consiste non pas à se caler sur une machine, mais à synchroniser les pulsations naturelles des deux - ou plus - musiciens. Je précise que j'ai 40 ans de carrière d'accompagnement au piano.