Bonjour,
@Hervé !
je vois que tu as énormément de craintes dans le début de ton message, peur de mal faire les choses, peur de se tromper, peur d'aller plus loin, peur de bâtir de mauvaises bases....
Sans faire de la psycho à 2 balles....Pourquoi cette peur ?
Je dirais que je n'ai ni peur de me tromper ni peur d'aller plus loin. Mais, effectivement, je crains de mal faire les choses et de bâtir de mauvaises bases. J'ai plutôt tendance à longtemps étudier la meilleure façon d'aborder quelque chose avant de m'y plonger véritablement.
Or, ce n'est pas ce que j'ai fait pour le piano ; j'ai foncé tête baissé et ai pianoté un petit moment sans aucune méthode et juste du mimétisme. Ça ne m'a pas franchement plu, mais ça m'a au moins permis de réaliser que, apprendre à jouer du piano, ça demande de l'étude, du temps. En contrepartie, c'est absolument passionnant et, je te rejoins sur ça, ça procure beaucoup de plaisir. C'est une petite bulle. Une soupape. Même le solfège, je trouve. Et c'est en grande partie parce que j'aime vraiment tout ce petit monde musical que je prends ça à cœur...
Bref, tout ça pour te dire que, puisque je n'avais pas pris le temps de réfléchir à ce qui me conviendrait le mieux pour apprendre à jouer du piano, je me suis retrouvée un peu perdu à un moment donné (quand je suis tombée sur le site et la chaîne de Gilles, en fait, parce que sa méthodologie m'avait tout de suite plu, sauf que j'en suivais une autre, puis j'en avais entendu parler d'autres, tout ça). Je me suis sentie perdue entre toutes les méthodes qui existent.
C'est ça, qui me faisait peur. Etre paumée. Avoir un but, mais ne pas savoir par où aller. Ne pas savoir sur quoi je vais tomber si j'emprunte le mauvais chemin. Et, pire que tout, avoir peur de m'épuiser à force de chercher, perdre ma motivation, alors que le bon chemin était juste là... On peut bien sûr prendre du plaisir à faire ce qu'on fait, même si on n'est pas certain de ce qu'on fait et qu'on sait que c'est absolument loin de la perfection. Mais, en ce qui concerne le piano, je voulais savoir ce que je faisais car, je l'avoue, ça compte pour moi de savoir que je suis sur la bonne voie. Je n'ai pas besoin que ça aille vite. Mais j'ai besoin de savoir que, ce que je bâtis, même tout doucement, c'est du solide.
Au plaisir !